Marché MICE International 2014 : étude de l’American Express Meeting & Events
En 2014, le marché mondial de l’événementiel devrait connaître une stagnation, voire une légère diminution selon la dernière étude réalisée par l’American Express Meeting & Events. Tandis qu’à l’échelle européenne, des signes d’amélioration sont visibles, la France, elle, subit une baisse.
Même si une croissance de l’activité se fait ressentir suite à deux ans de budgets limités, les dépenses MICE 2014 seront encore compliquées selon la dernière étude « Global Meetings Forecast » réalisée par l’American Express Meetings & Events.
Michael Schüller, vice-président Europe d’American Express Meetings & Events a déclaré concernant l’Hexagone qu' »à l’exception de la France, les prévisions sont meilleures pour 2014 dans tous les pays européens ».
Tandis que le Royaume-Uni ou l’Allemagne sortent du lot avec de « vrais signes de croissance » et « un optimisme dans tous les domaines du MICE », le marché européen note une baisse des dépenses MICE et du nombre de participants d’environ 1,8% pour 2014 alors que l’étude envisage un nombre de meetings identiques par rapport à l’année précédente.
Ces chiffres varient en fonction des lieux de la planète. En Amérique du Nord, près de la moitié des planners interrogés notent une légère hausse de 1,5 % pour 2014. En Amérique Centrale et Amérique du Sud, les dépenses devraient toujours diminuer de 1.4 % alors que le nombre de participants devrait lui, légèrement augmenter et le nombre d’événements rester stable.
Au contraire, l’activité de l’Asie-Pacifique paraît ralentir après avoir connu une augmentation pendant deux années successives. Le nombre d’événements a baissé de 1,2 % . Ce qui semble bien plus inquiétant est une très forte baisse des dépenses par événements (-3,6%) et une chute de 2,4 % du nombre de participants sur la même zone. Celle-ci est liée à des démarches de contrôle des coûts plus élevés.
La même étude souligne que malgré le fait que les taxes sur les importations augmentent en Argentine, l’organisation des réunions locales n’est pas pour autant annulée et les grands événements sportifs au Brésil ont d’ailleurs bien eu lieu.
