Etat du marché MICE à Nice post attentat
Si l’attentat du 14 Juillet à Nice a provoqué des départs précipités et des revirements chez les touristes, le phénomène n’a perduré que les jours qui ont directement suivi cet événement tragique.
En effet, le secteur touristique et hôtelier a pris les devants pour limiter les pertes en optant par exemple pour des reports de séjour. Du côté de la clientèle, la tendance s’est vite inversée.
Cette solidarité collective ne peut que jouer en faveur du redressement économique incluant le secteur du MICE. Les activités ont repris au même rythme que le temps mis par la Promenade des Anglais pour retrouver ses passants et ses flâneurs.
Une question de communication
Du fait de cette solidarité des différents acteurs économiques, Nice, sa région et toute la France se veut rester positive, avec une communication stratégique envers les professionnels du tourisme et de l’événementiel.
La façon de gérer cette crise jouera donc beaucoup pour que cette partie de la France, hautement prisée en matière de destination professionnelle, d’incentives et de séminaires, garde sa notoriété et son attractivité.
MICE, un profil qui force la reprise
Si l’on devait se baser sur la nature même du tourisme d’affaires, on peut dire sans trop s’avancer que le territoire niçois restera une destination prisée pour les congrès et les événements associatifs.
Il s’en faut puisque ces activités, du fait de leur envergure, mettent du temps à se mettre en place. Elles resteront donc là où on devait les organiser au départ.
Pour ce qui est des activités de type promotion d’entreprise, la cadence dépendra de la gestion de facteurs préexistants tels que la forte concurrence dans ce domaine, même si des incertitudes persistent quant à l’impact qu’aura l’attentat du 14 juillet sur la durée.